L'école Kômei Juku a été fondée par monsieur Sekiguchi Kômei fin de promouvoir la pratique du Iai-jutsu à travers le monde. 

       Le style enseigné est le Musô Jikiden Eishin Ryu (MJER).

       Remontant au milieu du 16ème siècle, le Iai-jutsu est l'art de "dégainer le sabre et trancher dans un même mouvement". Il a été théorisé pour la première fois par Hayashizaki Shigenobu (1542-1621 certaines sources le font naître vers 1546), samourai originaire de la province de Dewa (située aujourd'hui dans la préfecture de Yamagata).
       Il aurait créé le iai-jutsu au cours d'une quête de vengeance envers l'assassin de son père. Alors qu'il s'entraînait afin de parfaire sa technique, il eut une révélation qui l'ammena à aborder le maniement du sabre d'une façon différente. 
       Par la suite il entama un pélerinage du guerrier (Musha Shugyo) et créa de nombreuses écoles ( Hayashizaki Ryu, Shin Musô Hayashizaki Ryu, Shigenobu Ryu par exemple).
       L'école Musô Jikiden Eishin ryu telle qu'enseignée aujourd'hui fut créée en 1674 par le soke de la 9e génération, dans la province de Tosa. Elle devint l'héritage de la famille Yamauchi qui dirigeait cette province. 

       Comme pour beaucoup de styles, la diffusion était limitée et les enseignements, gardés secrets. 
Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que l'école s'ouvre au public.
        
       Monsieur Sekiguchi est l'héritier de cette tradition et oeuvre donc à sa diffusion.

         A travers la Kômei Juku, Monsieur Sekiguchi souhaite à la fois transmettre l'héritage technique mais aussi spirituel et culturel des samourais. 
       L'accent est mis sur le partage, la convivialité, l'entre-aide, le travail des différents katas mais aussi l'étude et la compréhension de ceux ci. 
       Les samourais n'ont donc pas disparu. Leur esprit et leur culture permettent désormais d'apprendre aux pratiquants à s'améliorer sur le plan Humain. Malgré tout, l'aspect technique reste primordial et les différentes séries de techniques permettent d'approcher la pratique sous différents angles. 
       Un iai agréable à regarder, même pour le néophyte témoigne de la maîtrise de soi tout autant que de la maîtrise technique. 

       Monsieur Sekiguchi parcourt régulièrement le monde lors de l'organisation de stages dans les différents pays où l'école est présente. 
Ces stages sont l'occasion de recevoir l'enseignement directement du maître.